Le jardin des caresses

Elle devrait avoir le réflexe de resserrer les jambes, de remonter la couette sous son menton, mais elle ne bouge pas. Elle n' en a pas envie et s' en étonne elle-même. Elle n' est pas de nature impudique pourtant. Mais elle trouve très excitant d' être là, dans la pénombre, exposée à cet homme dont elle ne sait absolument rien, tous les deux isolés dans cette maison déserte. Elle s' étonne aussi de ne pas avoir peur, l' excitation prend très nettement le pas sur toutes ses autres sensations. Peut-être l' attitude calme et tranquille de l' homme la rassure-t-elle.... S' il lui voulait du mal, pourquoi resterait-il ainsi appuyé contre la porte, plutôt que de se ruer sur elle ? Quoique cela ne veut rien dire, il y a des pervers qui aiment s' amuser avec leur proie avant de leur infliger les pires sévices. Mais son instinct lui dit que ce n' est pas le cas. Ils n' ont toujours échangé aucun mot, on entend juste dans la pièce le bruit de leur respiration ... de celle un peu courte de Laure plutôt, l' homme lui ne montre aucun signe de nervosité, il est d' une décontraction désarmante.

Laure sent une chaleur bien connue naître et se propager dans le bas de son ventre. Bien qu' elle ne voit pas distinctement l' homme, elle le fixe des yeux dans la pénombre, et pose lentement une main sur son genou replié. Elle écarte imperceptiblement les jambes, accentuant légèrement l' ouverture de ses cuisses. Toujours pas un bruit, mais elle est sûre que ' homme en face retient son souffle, elle le devine à une raideur légère et soudaine dans son maintien. Elle est presque certaine, pourtant, que d' où il est placé, il ne peut voir que jusqu' en haut de ses cuisses, son intimité doit être voilée dans la pénombre. L' excitation de Laure monte d' un cran, elle serait ne se connaissait pas ce côté un rien pervers. Oui, il doit deviner plus qu' il ne voit, mais quoi de plus affolant que la suggestion ? Il voit cette femme, offerte, semblant lui lancer une invitation muette. La main de Laure passe à l' intérieur de son genou, puis remonte très lentement le long de sa cuisse elle ne quitte pas l' homme des yeux, dans lobscurité leurs regards sont rivés l' un à l' autre elle entrouvre la bouche et passe lentement sa langue sur ses lèvres sa main s' immobilise juste en haut de ses cuisses, le bout de ses doigts posé sur ses lèvres, mais sans les caresser. Quelle garce ! Elle nen revient pas de se sentir aussi provocante ! ... aussi s@lope. Elle ne s' en est pas rendu compte, mais ses seins se sont tendus sous la nuisette, ils sont gonflés et se soulèvent sous le tissu par saccades.

L' homme bouge soudain. Toujours sans aucune hâte, il enlève son pull. Dans la clarté blafarde du couloir, Laure entrevoit le dessin de ses biceps son estomac se noue Elle ne distingue rien de plus précis, il semble avoir une carrure mince, mais pas maigre, et harmonieusement musclée. Le pull choix mollement au sol, sans bruit. Laure déglutit, avec un peu de difficulté, les mains de l' homme descendent à sa ceinture maintenant donc il ouvre la boucle avec aisance avec une lenteur étudiée, il ouvre un à un les boutons de son jean, puis l' entrouvre et le baisse légèrement. Laure voit qu' il ne sest pas encombré avec les sous vêtements. Elle agite nerveusement les doigts le long de sa vulve. sans en avoir vraiment conscience , elle effleure son clitoris... s' aperçoit que maintenant elle est mouillée et pas qu' un peu ! L' homme laisse glisser le jean le long de ses jambes, Laure se demande si cest vraiment confortable de se balader ainsi en jean sans rien en dessous, mais p#tain que c' est excitant à voir !! L' homme finit de se débarrasser de son jean avec nonchalance, il a du enlever ses chaussures dans la cuisine, c' est pour cela qu' il se déplaçait silencieusement. Tout semble se dérouler au ralenti, Laure se sent pétrifiée, hypnotisée mais en même temps ses doigts s' animent, elle éprouve une furieuse envie de se caresser maintenant ... dans le clair obscur de la pièce, la silhouette de l' homme se dessine, gracieuse, et elle voit nettement qu' il ... bande !

Laure sent maintenant la chaleur l' envahir de partout. Rassemblant un minimum de volonté elle fait glisser ses fesses vers le pied du lit et toujours en appui sur un bras, se renverse en arrière ... et cette fois écarte franchement les cuisses. Son sexe n' est plus noyé dans l' ombre maintenant, du bout des doigts elle écarte ses lèvres et se caresse ostensiblement. Son majeur va et vient, s' insinue entre ses lèvres, ses recoins les plus intimes, remonte à son bouton...

Cessant alors de s' appuyer à de l' encadrement de la porte, l' homme se redresse et fait un pas vers elle.

à suivre ....
Jeu 6 nov 2008 Aucun commentaire