Le jardin des caresses

Malgré le côté incongru de la situation, Elsa a le réflexe de regarder la pièce plus en détails. Le sol est en parquet brut, visiblement très ancien. Même si les meubles sont propres -aucune trace de poussière n' est visible- il se dégage de la pièce une étrange impression d' abandon. La maison ne parait pas habitée, on dirait qu' elle n' a pas dâme...

La voix du beau ténébreux met fin à ses réflexions et la ramène soudain sur terre. " - Nous avons de la visite, Florian ", annonce t-il d' un ton mi cérémonieux, mi amusé.
" - Fais donc entrer Mademoiselle, Morgan ", répond le dénommé Florian. Elsa ouvre la bouche pour protester, il est hors de question qu' elle s' attarde ici. Mais vif comme l' éclair, Morgan a déjà claqué la porte, et débarrasse Elsa de son chapeau et de sa cape. Ses gestes, bien que rapides, n' ont rien d' agressifs néanmoins ... il pousse doucement Elsa vers le canapé. Celle-ci se sent toute bizarre, son instinct lui dit de partir d' ici sans plus attendre, la voix de la raison lui rappelle en outre que sa soeur l' attend, mais toute volonté semble lui échapper. Elle reste coite. Elle si prompte à la réflexion, elle qui n' a jamais sa langue dans sa poche, ne dit rien. Sa bouche refuse d' articuler un son. Ses jambes lui paraissent douées d' une volonté propre et la portent tout droit vers Florian.
Près de lui maintenant, Elsa constate qu' il a de magnifiques yeux gris admirablement mis en valeur par des lunettes à demi monture noire rectangulaire ... une forme assez sévère mais qui lui va remarquablement bien, sans lui durcir le visage ... visage où s' épanouit un sourire à faire fondre la banquise. Florian ne s' est pas levé, mais depuis le canapé, il tend la main à Elsa. Comme dans un rêve, Elsa la saisit. Tout en prenant place sur le canapé, elle peut constater que la vigueur du jeune homme n' a pas faibli. L' arrivée inopinée d' Elsa ne lui a pas fait perdre ses moyens ...

La jeune femme rougit légèrement, tout en s' agenouillant face à Florian, ses genoux de part et d' autre des jambes du jeune homme. Serrant la main d' Elsa dans la sienne, il l' attire vers lui. Elsa se sent poussée par une force irrésistible et leurs visages se rapprochent l' un de lautre, les yeux dans les yeux ... Elsa pense encore une fois que cet homme a un regard magnifique, magnétique, avant que leurs bouches impatientes ne s' emparent l' une de lautre. La jeune femme se sent défaillir. Cet homme embrasse divinement. Elle se laisse aller au vertige du contact de cette bouche chaude et sensuelle, de cette langue qui s' invite dans sa bouche et s' enroule autour de la sienne. Des baisers chauds, veloutés, passionnés ... une invitation suggestive à l' abandon, au plaisir charnel.... et ce désir explicite, brut, chaud, qui appuie contre son ventre... Elle sent le sien revenir en vagues brûlantes, noyer à nouveau son intimité. Elle oublie complètement Morgan qui d' ailleurs vient de quitter la pièce. Elle ferme les yeux de plaisir, enlace Florian, lui caresse la nuque. Ses doigts fins se risquent dans la chevelure claire. Florian passe la main dans les boucles soyeuses de la jeune femme, effleure son cou du bout des doigts. Puis il parcoure de caresses langoureuses les épaules féminines, dérive sur le haut de son dos, savourant cette peau nue et si incroyablement douce. Ses mains s' attardent, puis descendent, prenant le temps d' apprécier le toucher sensuel du bustier de satin. Lentement, il entreprend d' en ouvrir la fermeture. Ses lèvres butinent le cou de la jeune femme, où la moiteur de ses baisers se mêle à son souflle chaud. Elsa sent le bustier relâcher progressivement son étreinte, jusqu' à céder, libérant sa poitrine généreuse.
Florian empaume aussitôt les seins d' Elsa, effectue des caresses circulaires sur tout le sein, lentement, avant d' en saisir délicatement la pointe entre les doigts.... puis dans sa bouche. Elsa soupire, gémit son plaisir en de douces plaintes. Elle laisse vagabonder ses lèvres en baisers suaves dans le cou de Florian. Elle aspire délicatement la peau masculine dans sa bouche, l' homme gémit à son tour.... Elsa sourit, se redresse, pose sa main droite sur l' épaule de Florian et la promène tout le long de son torse et de son ventre, les doigts légèrement recourbés. La caresse aérienne du bout des doigts de la jeune femme, associée à celle de ses ongles, déclenche une série de frémissements dans le corps du jeune homme. Elsa se penche à nouveau, et sa bouche emprunte le chemin parcouru précédemment par sa main, elle dépose des baisers chauds et humides, prenant son temps, s' attardant pour aspirer et mordiller les mamelons. Nouvelle pause plus bas, au niveau du nombril .... à partir de là, sa main part à droite, sa bouche à gauche, elle évite tout contact direct avec le sexe de Florian, s' amusant toutefois à attiser son désir en le frôlant de la joue. Elle est parfaitement consciente de l' impatience de Florian.... de son désir qui croit au fur et à mesure que la bouche langoureuse d' Elsa descend le long de son ventre, qui se creuse sous les baisers et caresses de la jeune femme.




Alors qu' elle est ainsi, le visage contre le ventre de Florian, la croupe en l' air, Elsa sent qu' on relève soudain sa jupe. Une main parcoure sans plus de façons sa cuisse puis ses fesses de caresses. Morgan ! Elle l' avait complètement oublié! Elle a à peine le temps de réaliser, que, clac ! les lanières d' un martinet s' abattent sèchement sur sa fesse. Le coup a été bref, rapide, mesuré, juste de quoi lui cuire un peu la peau. Elsa se redresse, furieuse, pour protester mais la main de Morgan lui bloque le dos. Il retourne aussitôt le martinet et en faufile le manche entre les lèvres intimes d' Elsa. Il appuie doucement, frotte, titillant à loisir ses lèvres et son bouton... sa main délaisse le dos d' Elsa pour aller caresser sa fesse et sa cuisse. La bouche collée tout contre le ventre de Florian, Elsa ne peut retenir une série de gémissements sous les va et vient de ce manche insidieux, frottant, excitant. Elle couvre le ventre du jeune homme de baisers brûlants, saisit la verge tendue dans la main. Le manche du martinet glisse, se retire, la main de Morgan remonte de la fesse d' Elsa à ses reins, la bloque et le martinet s' abat à nouveau. Elsa tressaille, pousse un petit cri, serre convulsivement le sexe de Florian qui gémit. Le martinet est à nouveau retourné, mais cette fois le manche non seulement vient frotter langoureusement la vulve dElsa, mais il risque une incursion dans son ventre. Et ce n' est plus seulement la main de Morgan, mais aussi sa bouche et sa langue qui viennent tendrement réconforter la fesse d' Elsa. Elle gémit, se cabre sous ces assauts de plaisir, le ventre embrasé par les va et vient du martinet en elle. La bouche et la langue de Morgan la rende folle. Elle n'y tient plus.... dans sa main palpite la hampe de Florian, vibrante, tendue dans l' attente de sa bouche. Elle la prend en bouche sans plus attendre.... Sous elle l' homme exhale en une longue plainte son plaisir. Malgré son excitation Elsa s' attarde sur le gland dabord, le cajolant de la pulpe de ses lèvres douces comme de la soie, humides... puis, de la langue , prodigue quelques coups langoureux bien ciblés sous le gland avant de s' en occuper entièrement... la langue de la jeune femme tourne, tourne, ses lèvres aspirent et relâchent en légers va et vient ... elle veut prendre le temps de sentir et faire ressentir.... Florian gémit, il pose sa main sur les cheveux d' Elsa. Celle ci fémit, elle adore sentir la main de son partenaire caresser ses cheveux et l' encourager doucement quand elle délivre ce genre de caresse....




 Morgan arrête ses va et vient dans le ventre d' Elsa, enlève le martinet, s' amuse à frôler la fesse de la jeune femme de la pointe des lanières. Elle frémit, gémit, tète Florian dans l' attente du coup fatidique. Mais Morgan donne une série de petits coups légers, sans claquer, avant de venir à nouveau lui titiller diaboliquement la vulve avec le manche infernal... à nouveau Elsa est pénétrée avec ce gode improvisé. Elle suce Florian en rythme, le ventre et la bouche pris à la même cadence, avec le même plaisir... D'un coup Morgan s'arrête, retire le manche du martinet du ventre d'Elsa. Il s' attaque à la fermeture de sa jupe , la descend et fait glisser le vêtement le long des jambes de la jeune femme. Elle se retrouve à quatre pattes sur le canapé, vêtue seulement de ses bas noirs et de ses chaussures. En un autre moment, elle aurait apprécié à sa juste valeur l' image extrêmement érotique qu' elle forme ainsi, son visage allant et venant sur le sexe de Florian, ses cheveux sombres épars, sa peau blanche et nue contrastant avec le noir sensuel de ses bas. Elsa continue ses caresses, elle embrasse et lèche la verge de Florian à présent, sans négliger la moindre parcelle de peau, n' oublie pas les bourses, sa langue est chaleureuse, langoureuse, ensorcelante, ses mains accompagnent ces caresses pour les rendre plus diaboliques encore... Alors qu' elle le reprend en bouche et fait coulisser sa bouche tout le long de la verge, Morgan pose à nouveau sa bouche sur les fesses d' Elsa et couvre de baisers dévorant, sa langue s' insinue partout, excite la raie, glisse jusqu' à la vulve juteuse qu' il visite à fond avant de plonger dans la chaleur tropicale de son ventre... Eperdue, Elsa se contient pour ne pas lâcher Florian et hurler son plaisir de tout son saoul. Mais Florian n' entend pas être ainsi abandonné, et, sans être brutal, la maintient fermement et esquisse des gestes plus appuyés pour la guider. Elle le suce avec une gourmandise évidente, une main autour de sa verge, l' autre lui caressant les bourses. Soudain Morgan enlève sa bouche, saisit les bras d' Elsa, les passe dans son dos, et avant d' avoir pu réagir, celle-ci sent le contact froid de menottes se refermer sur ses poignets.

Mar 18 nov 2008 3 commentaires
Merci pour ton com sur mon blog. Bravo pour tes propres textes que j'ai dévoré avec grand plaisir
Arlequin - le 18/11/2008 à 23h21
Bonsoir. je suis contente que tu aies apprécié. Merci.
Dkresses
Terriblement excitants cette situation, j attends avec impatience la suite...
Bises
Emma - le 19/11/2008 à 18h20
La suite arrive, merci Emma. Bises.
Dkresses
Très beaux textes
Fleur Sensuelle - le 24/11/2008 à 19h59