Le jardin des caresses
Laure se retourne dans son lit. Le sommeil la fuit. Il est plus de trois heures du matin et elle n' a
pas encore fermé l' il. Le changement de lit peut être ? En déplacement professionnel sur Lyon, Laure dort chez son amie Sonia, elle-même partie dans sa famille pour 48 heures.
Alors peut-être est ce le fait de se trouver seule dans une grande maison inconnue, elle qui est habituée à l' espace plus modeste de son appartement. Dans ce pavillon situé dans un quartier résidentiel, elle se sent isolée. Chez elle, dans son appartement, elle est entourée, protégée par la présence invisible de ses voisins. Ici elle n' est pas très tranquille... en plus on entend un tas de bruits bizarres, craquements, bruit du vent ... Laure est nerveuse. Et le vin quelle a bu au diner n' arrange rien. Elle devrait le savoir pourtant, depuis le temps, qu' elle ne supporte pas le vin blanc. A chaque fois c' est la même chose, elle est énervée et agitée, et met des heures à s' endormir.
Soupirant, elle remonte un peu les genoux, passe sa main entre ses cuisses... les remonte jusqu' à son intimité. Caresse ses lèvres du bout des doigts, les écarte doucement, remonte jusqu' à son pubis. Elle est intégralement épilée et elle aime la douceur soyeuse de sa peau, particulièrement à cet endroit. Elle ne se lasse pas de laisser vagabonder ses doigts, dans ses moindres recoins. Elle adore se caresser, elle s' adonne à cette douceur plusieurs fois par jour. C' est agréable quand elle est seule et il lui faut peut de temps pour atteindre lorgasme. Et quand elle n' est pas seule, et bien elle n' en est que plus en forme et gourmande quand elle retrouve son homme. Alors, qui s' en plaindrait ?
Mais ce soir, rien ! Elle s' est longuement caressée, pendant plus d' une heure, elle en est sûre, mais rien ! Elle éprouve du plaisir, c' est bon mais elle reste bloquée sans pouvoir atteindre lorgasme. Elle a beau se concentrer et imaginer des scènes érotiques résolument pornographiques même, rien n' y fait. Elle n' est même pas mouillée. Elle se retourne sur le dos, jambes écartées, et enlève sa main. Elle commence à ressentir une brûlure au niveau de la vulve, pas étonnant à se caresser ainsi, alors qu' elle est toute sèche. Elle a bien du gel, dans sa valise ouverte au pied du lit, mais elle a la flemme d' aller le chercher. Dans ces conditions ma fille, ne t' étonne pas de ne pas jouir, se dit-elle, a-t-on déjà vu plus grande fainéante ? Le fait est qu' elle ne se sent pas très bien, épuisée sans pouvoir atteindre le sommeil. Trop épuisée pour se déplacer jusqu'au pied du lit. On verra plus tard se dit-elle, si dans une demi-heure je ne dors toujours pas...
Elle se relève soudain sur un coude, le cur battant. Elle a entendu un bruit, elle en est certaine. ça vient de la cuisine. Sous l' effet de la panique, elle n' arrive pas à se souvenir si elle a vérifié que la porte de derrière est bien fermée. Les yeux écarquillés, elle fixe le couloir. Pour profiter de la chaleur de la cheminée, elle a laissé la porte ouverte. Le couloir est faiblement éclairé, par les réverbères de la rue dont la lumière traverse la vitre de la porte d' entrée... par les lueurs du feu, dans la salle à manger dont la porte est ouverte et enfin par la clarté provenant de la cuisine dont elle n' a pas fermé les volets.
Il lui semble entendre des pas. Mais elle ne sait pas si c' est son imagination, son cur bat à tout rompre et lui semble faire un tapage infernal. Soudain, elle voit une silhouette émerger lentement de la cuisine. Cest un homme, elle le devine à sa silhouette et à sa démarche. Mais elle ne voit rien de plus, le couloir n' est pas assez éclairé. Il avance tranquillement, sans bruit, sans un mot, se dirige vers la chambre. Il n' a pas une grande distance à parcourir. Encore quelques pas et il s' appuie au chambranle de la porte. Laure est figée, comme paralysée. Elle voudrait crier, parler, mais aucun son ne sort de sa gorge. Elle arrive tout juste à respirer.
L' homme ne bouge pas, ne dit rien, il semble la contempler dans la pénombre. Elle s' aperçoit alors qu' elle est restée appuyée sur un coude, la nuisette retroussée, une jambe sur le lit et l' autre relevée et repliée, largement ouvertes.
à suivre ....
Alors peut-être est ce le fait de se trouver seule dans une grande maison inconnue, elle qui est habituée à l' espace plus modeste de son appartement. Dans ce pavillon situé dans un quartier résidentiel, elle se sent isolée. Chez elle, dans son appartement, elle est entourée, protégée par la présence invisible de ses voisins. Ici elle n' est pas très tranquille... en plus on entend un tas de bruits bizarres, craquements, bruit du vent ... Laure est nerveuse. Et le vin quelle a bu au diner n' arrange rien. Elle devrait le savoir pourtant, depuis le temps, qu' elle ne supporte pas le vin blanc. A chaque fois c' est la même chose, elle est énervée et agitée, et met des heures à s' endormir.
Soupirant, elle remonte un peu les genoux, passe sa main entre ses cuisses... les remonte jusqu' à son intimité. Caresse ses lèvres du bout des doigts, les écarte doucement, remonte jusqu' à son pubis. Elle est intégralement épilée et elle aime la douceur soyeuse de sa peau, particulièrement à cet endroit. Elle ne se lasse pas de laisser vagabonder ses doigts, dans ses moindres recoins. Elle adore se caresser, elle s' adonne à cette douceur plusieurs fois par jour. C' est agréable quand elle est seule et il lui faut peut de temps pour atteindre lorgasme. Et quand elle n' est pas seule, et bien elle n' en est que plus en forme et gourmande quand elle retrouve son homme. Alors, qui s' en plaindrait ?
Mais ce soir, rien ! Elle s' est longuement caressée, pendant plus d' une heure, elle en est sûre, mais rien ! Elle éprouve du plaisir, c' est bon mais elle reste bloquée sans pouvoir atteindre lorgasme. Elle a beau se concentrer et imaginer des scènes érotiques résolument pornographiques même, rien n' y fait. Elle n' est même pas mouillée. Elle se retourne sur le dos, jambes écartées, et enlève sa main. Elle commence à ressentir une brûlure au niveau de la vulve, pas étonnant à se caresser ainsi, alors qu' elle est toute sèche. Elle a bien du gel, dans sa valise ouverte au pied du lit, mais elle a la flemme d' aller le chercher. Dans ces conditions ma fille, ne t' étonne pas de ne pas jouir, se dit-elle, a-t-on déjà vu plus grande fainéante ? Le fait est qu' elle ne se sent pas très bien, épuisée sans pouvoir atteindre le sommeil. Trop épuisée pour se déplacer jusqu'au pied du lit. On verra plus tard se dit-elle, si dans une demi-heure je ne dors toujours pas...
Elle se relève soudain sur un coude, le cur battant. Elle a entendu un bruit, elle en est certaine. ça vient de la cuisine. Sous l' effet de la panique, elle n' arrive pas à se souvenir si elle a vérifié que la porte de derrière est bien fermée. Les yeux écarquillés, elle fixe le couloir. Pour profiter de la chaleur de la cheminée, elle a laissé la porte ouverte. Le couloir est faiblement éclairé, par les réverbères de la rue dont la lumière traverse la vitre de la porte d' entrée... par les lueurs du feu, dans la salle à manger dont la porte est ouverte et enfin par la clarté provenant de la cuisine dont elle n' a pas fermé les volets.
Il lui semble entendre des pas. Mais elle ne sait pas si c' est son imagination, son cur bat à tout rompre et lui semble faire un tapage infernal. Soudain, elle voit une silhouette émerger lentement de la cuisine. Cest un homme, elle le devine à sa silhouette et à sa démarche. Mais elle ne voit rien de plus, le couloir n' est pas assez éclairé. Il avance tranquillement, sans bruit, sans un mot, se dirige vers la chambre. Il n' a pas une grande distance à parcourir. Encore quelques pas et il s' appuie au chambranle de la porte. Laure est figée, comme paralysée. Elle voudrait crier, parler, mais aucun son ne sort de sa gorge. Elle arrive tout juste à respirer.
L' homme ne bouge pas, ne dit rien, il semble la contempler dans la pénombre. Elle s' aperçoit alors qu' elle est restée appuyée sur un coude, la nuisette retroussée, une jambe sur le lit et l' autre relevée et repliée, largement ouvertes.
à suivre ....
Mer 5 nov 2008
4 commentaires
ouhhhh ben dis donc !!! il fallait qu'ça sorte !!!! un peu long... n'hésite pas à faire du découpage..!
Kelkun kipassait par là - le 05/11/2008 à 20h12
Oui c'est un peu long, j'en conviens.
J'aime écrire ... et inventer des histoires.
Le prochain récit sera long aussi, ensuite ce devrait être plus court, je voudrais essayer différentes choses... puis je n'aurai peut être pas l'inspiration tout le temps lol !
J'ai suivi des conseils et j'ai découpé le texte.
J'ai aussi changé le design du blog, il me semble que c'est plus confortable ainsi pour la lecture.
L'idéal serait sans doute de passer en mode avancé mais je ne sais pas paramétrer des pages.
Merci pour ta visite et tes conseils :-)
J'aime écrire ... et inventer des histoires.
Le prochain récit sera long aussi, ensuite ce devrait être plus court, je voudrais essayer différentes choses... puis je n'aurai peut être pas l'inspiration tout le temps lol !
J'ai suivi des conseils et j'ai découpé le texte.
J'ai aussi changé le design du blog, il me semble que c'est plus confortable ainsi pour la lecture.
L'idéal serait sans doute de passer en mode avancé mais je ne sais pas paramétrer des pages.
Merci pour ta visite et tes conseils :-)
Dkresses - le 06/11/2008 à 09h51
c'est déjà top méga mieux ainsi... ça donne beaucoup plus envie... n'hésite pas à farfouiller, tu verras que tu y arriveras vite. la version améliorée n'est pas si complexe, ose..! mets-toi à la place de tes lecteurs et pense à leur confort, il partageront plus avec toi. demande-toi ce qu'ils veulent, donne-leur et ajoutes-y ton message, tu verras comme ça fait du bien...
Kelkun kipassait par là - le 07/11/2008 à 02h05
Bonjour... Une petite suggestion? Pourquoi ne pas agrémenter ton texte d'images ? Cela fera plus 'doux' à l'oeil et coupe ansi la longueur de tes textes ?
Toujours est il que Mademoiselle à l'imagination ... fertile !!!
A bientot.
itia
Toujours est il que Mademoiselle à l'imagination ... fertile !!!
A bientot.
itia
Titia - le 08/11/2008 à 08h12
Bonjour Titia ... merci beaucoup :-)
Effectivement je compte insérer des images, je pense que cle pourrait rendre le blog plus agréable et chaleureux.
A bientôt :-)
Effectivement je compte insérer des images, je pense que cle pourrait rendre le blog plus agréable et chaleureux.
A bientôt :-)
Dkresses