Mercredi 5 novembre
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16:45
Laure se retourne dans son lit. Le sommeil la fuit. Il est plus de trois heures du matin et elle n' a
pas encore fermé l' il. Le changement de lit peut être ? En déplacement professionnel sur Lyon, Laure dort chez son amie Sonia, elle-même partie dans sa famille pour 48 heures.
Alors peut-être est ce le fait de se trouver seule dans une grande maison inconnue, elle qui est habituée à l' espace plus modeste de son appartement. Dans ce pavillon situé dans un quartier
résidentiel, elle se sent isolée. Chez elle, dans son appartement, elle est entourée, protégée par la présence invisible de ses voisins. Ici elle n' est pas très tranquille... en plus on entend un
tas de bruits bizarres, craquements, bruit du vent ... Laure est nerveuse. Et le vin quelle a bu au diner n' arrange rien. Elle devrait le savoir pourtant, depuis le temps, qu' elle ne supporte pas
le vin blanc. A chaque fois c' est la même chose, elle est énervée et agitée, et met des heures à s' endormir.
Soupirant, elle remonte un peu les genoux, passe sa main entre ses cuisses... les remonte jusqu' à son intimité. Caresse ses lèvres du bout des doigts, les écarte doucement, remonte jusqu' à son
pubis. Elle est intégralement épilée et elle aime la douceur soyeuse de sa peau, particulièrement à cet endroit. Elle ne se lasse pas de laisser vagabonder ses doigts, dans ses moindres recoins.
Elle adore se caresser, elle s' adonne à cette douceur plusieurs fois par jour. C' est agréable quand elle est seule et il lui faut peut de temps pour atteindre lorgasme. Et quand elle n' est pas
seule, et bien elle n' en est que plus en forme et gourmande quand elle retrouve son homme. Alors, qui s' en plaindrait ?
Mais ce soir, rien ! Elle s' est longuement caressée, pendant plus d' une heure, elle en est sûre, mais rien ! Elle éprouve du plaisir, c' est bon mais elle reste bloquée sans pouvoir atteindre
lorgasme. Elle a beau se concentrer et imaginer des scènes érotiques résolument pornographiques même, rien n' y fait. Elle n' est même pas mouillée. Elle se retourne sur le dos, jambes écartées, et
enlève sa main. Elle commence à ressentir une brûlure au niveau de la vulve, pas étonnant à se caresser ainsi, alors qu' elle est toute sèche. Elle a bien du gel, dans sa valise ouverte au pied du
lit, mais elle a la flemme d' aller le chercher. Dans ces conditions ma fille, ne t' étonne pas de ne pas jouir, se dit-elle, a-t-on déjà vu plus grande fainéante ? Le fait est qu' elle ne se sent
pas très bien, épuisée sans pouvoir atteindre le sommeil. Trop épuisée pour se déplacer jusqu'au pied du lit. On verra plus tard se dit-elle, si dans une demi-heure je ne dors toujours pas...
Elle se relève soudain sur un coude, le cur battant. Elle a entendu un bruit, elle en est certaine. ça vient de la cuisine. Sous l' effet de la panique, elle n' arrive pas à se souvenir si elle a
vérifié que la porte de derrière est bien fermée. Les yeux écarquillés, elle fixe le couloir. Pour profiter de la chaleur de la cheminée, elle a laissé la porte ouverte. Le couloir est faiblement
éclairé, par les réverbères de la rue dont la lumière traverse la vitre de la porte d' entrée... par les lueurs du feu, dans la salle à manger dont la porte est ouverte et enfin par la clarté
provenant de la cuisine dont elle n' a pas fermé les volets.
Il lui semble entendre des pas. Mais elle ne sait pas si c' est son imagination, son cur bat à tout rompre et lui semble faire un tapage infernal. Soudain, elle voit une silhouette émerger
lentement de la cuisine. Cest un homme, elle le devine à sa silhouette et à sa démarche. Mais elle ne voit rien de plus, le couloir n' est pas assez éclairé. Il avance tranquillement, sans bruit,
sans un mot, se dirige vers la chambre. Il n' a pas une grande distance à parcourir. Encore quelques pas et il s' appuie au chambranle de la porte. Laure est figée, comme paralysée. Elle voudrait
crier, parler, mais aucun son ne sort de sa gorge. Elle arrive tout juste à respirer.
L' homme ne bouge pas, ne dit rien, il semble la contempler dans la pénombre. Elle s' aperçoit alors qu' elle est restée appuyée sur un coude, la nuisette retroussée, une jambe sur le lit et l'
autre relevée et repliée, largement ouvertes.
à suivre ....
Par dkresses
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Publié dans : Rêveries érotiques
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