Vendredi 14 novembre
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Elle balaie le bord de la route de route du faisceau de sa lampe, jusqu' à trouver un étroit sentier s' enfonçant en
serpentant entre les arbres. Elsa s' y engage avec précaution, attentive à ne pas enfoncer ses hauts talons.... Mais il n' a pas plu depuis quelque temps et le sol est moelleux sous les pas, mais
solide. Elsa se rapproche peu à peu de la maison, sa progression rendue périlleuse par le fait qu' elle met régulièrement la main devant sa lampe pour qu' on ne la voie pas de la maison . Par
bonheur le chemin n' est pas situé en face de la fenêtre, mais un peu sur le côté . La maison est moins proche qu' elle ne l' aurait cru au départ ...Soudainement Elsa a plus froid, elle n' avait
pas remarqué que l' air s' était rafraichi à ce point .... Est ce parce qu' elle marche moins vite ? Qu' importe, elle ne va pas rebrousser chemin si près du but sans avoir jeté un petit coup
d'oeil ... La voici arrivée, elle quitte le sentier et s' avance près de la maison, qui de près et malgré l' obscurité environnante, parait plutôt délabrée . On dirait que les habitants ont du mal
à l' entretenir . Elsa s' approche doucement, se colle sur le côté de la fenêtre, pas trop près à cause des toiles d' araignées qui ornent les coins de la fenêtre (beurk !) et risque un oeil à l'
intérieur ....
L' homme n' est plus en vue, Elsa distingue ce qui semble être la pièce principale. Sur le mur de droite une cheminée massive abrite un feu qui dispense une lumière dansante et orangée... Un canapé
lui fait face, flanqué de deux fauteuils qui semblent assez confortables. Un vaisselier, une table et une table basse complètent l'ameublement. Quelques lampes d' appoint sont allumées ici et là.
Elsa allonge le cou pour essayer d' en voir plus, intriguée par la disparition de l' homme, avant de se rejeter précipitamment dans l' ombre. Il vient de ré-apparaître dans son champ de vision.
L' homme entre à nouveau dans la pièce, Elsa peut à présent le contempler de près. Et ce qu' elle voit lui fait courir des frissons de la nuque au creux des reins. Vraiment elle ne regrette pas ce
petit détour. L' homme, plutôt grand, est harmonieusement bâti, des épaules assez larges, des jambes longues, des fesses musclées et un ventre ferme. Musclé mais sans excès. Elle ne distingue pas
bien son visage, il se tient de profil, mais elle voit qu' il porte des lunettes et admire sa chevelure souple d' un châtain clair tirant sur le blond.
Ignorant l' admiration dont il est l' objet, l' homme traverse la pièce et va s' allonger sur le canapé. Il porte négligemment la main à son ventre, l' effleure, puis sans plus de manière attrape
son sexe et entreprend de se caresser. Bouche bée, Elsa en lâche le sac et la torche qui lui échappent des mains. Ils atterrissent sur le sol avec un bruit mat. Elle sursaute, se traite
intérieurement d' andouille et jette un regard inquiet à l' intérieur, prête à battre en retraite. Mais l' homme ne semble pas avoir entendu, fort heureusement, il continue ses caresses dans une
posture d' abandon, la tête posée sur l' accoudoir du canapé, légèrement renversée en arrière. Esla se réjouit d' être si près, tel qu' il est installé l' 'inconnu lui fait face et elle profite au
mieux, visuellement parlant, du spectacle. Fascinée elle observe le sexe de l'homme qui grandit dans sa main. Une petite voix intérieure lui souffle qu' elle ferait mieux de ramasser ses affaires
pourvu que la torche ne se soit pas cassée dans le choc et de filer d' ici vite fait. Mais le frisson de l' excitation et de l' interdit se sont faufilés en elle, des picotements bien connus lui
chatouillent agréablement le bas du ventre. Elle ne sent plus du tout la fraîcheur d' un seul coup, elle sent même une chaleur très agréable l' envahir par vagues, de partout. L' eau lui monte à la
bouche et ailleurs sensation rendue encore plus agréable et excitante par l' absence de lingerie... " Trick or treat " dit le dicton ; la trique pas la peine de chercher plus loin, elle l' a
trouvée pense-t-elle tout en souriant et se sermonnant intérieurement pour ses jeux de mots foireux. A propos de friandise, elle s' en accorderait bien une petite en guise d' apéritif ; et faute de
pouvoir satisfaire sa gourmandise in situ, la belle relève sa jupe, écarte légèrement les jambes et glisse des doigts fins le long de son entrejambe humide.... Mmmmmhhh, quel soulagement, ça fait
un bien fou .... Elle s' appuie avec langueur le long du mur de la maison, tout en continuant à espionner sa victime. Ses gestes s' alanguissent, elle rêve de pouvoir se laisser aller dans les bras
de son amant imaginaire. Elle fait durer le plaisir, masse ses lèvres avec délices, se gardant d' effleurer son bouton qui appelle les caresses de toutes ses forces. Sous son bustier ses seins se
tendent, que ne donnerait-elle pas pour sentir une bouche ou une main virile les torturer délicieusement. Elle y porterait bien la main elle-même, mais elle n' ose pas trop se dévêtir, et surtout
elle se tient prête à s' esquiver à la moindre alerte. C' est déjà délicieux ainsi, chacune de ses caresses devient plus onctueuse grâce au nectar qui lui enrobe peu à peu les doigts. De temps en
temps, elle tente une incursion au creux de son ventre, y enfonce deux doigts . A l' intérieur de la maison l' homme continue ses caresses viriles, son membre est tendu et bien gonflé à présent. Le
doigt d' Elsa qui tournait autour du pot en douceur pour retarder l' instant fatidique s' apprête à accélérer et appuyer juste au bon endroit pour lui infliger l' estocade finale. Son ventre est
tendu, son sexe palpite, elle n' en peut plus, se mord les lèvres pour ne pas gémir. Elle avance le doigt.... Son geste reste en suspend, un poigne d' acier vient de lui saisir le bras et la
décolle du mur sans trop de ménagement. Elsa proteste, surprise, effrayée et surtout furieuse de s' être laissée surprendre.... Et interrompre au moment fatidique ! Dans l' éclairage de la fenêtre,
elle distingue un homme, grand , brun, vêtu d' une longue cape. Le gars l' attire à lui, ouvre la porte et pousse Elsa à l' intérieur. Elle se débat, essaie de résister, tente de lui lancer un coup
de pied dans les chevilles. Mais l' homme est fort malgré sa silhouette fine, il maintient fermement la diablesse et esquive l' attaque avec souplesse. C' est un drôle de duo qui pénètre dans la
pièce sous les yeux médusés de l' homme allongé sur le canapé : un grand homme brun, au teint plutôt pâle, vêtu d' une cape noire .... et une sorcière échevelée, aux joues empourprées et au regard
noir, le chapeau de guingois sur la tête.
Par Dkresses
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Publié dans : Rêveries érotiques
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