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  • Dkresses
  • Le jardin des caresses
  • Femme
  • 05/04/1965

Entre nous ...

J'aime écrire, rêver et partager ... des petites histoires érotiques sorties de mon imagination, des lectures, des réflexions personnelles ... le tout saupoudré d'un peu d'humour. En résumé, partager dans le plaisir et la bonne humeur, tel est mon souhait.
Vos remarques et interventions sont les bienvenues.


Derniers Commentaires

Vendredi 14 novembre 5 14 /11 /Nov 13:17

« - Tu vois, Max, ce qui compte ce n’est pas ce qu’on ressent pendant une exposition.

-       Non ?

-       Non. C’est comment on se comporte après. Il y a trois ans, en sortant de l’exposition Picabia, j’étais content, mais tellement content, quand je suis rentré à la maison, j’ai quitté ma femme.

-       C’est un grand peintre, Picabia.

-       Un génie, Max, un génie. »



Extrait de Musée haut Musée bas de Jean Michel Ribes
Par Dkresses - Publié dans : Couple et humour
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Vendredi 14 novembre 5 14 /11 /Nov 09:24
Elle balaie le bord de la route de route du faisceau de sa lampe, jusqu' à trouver un étroit sentier s' enfonçant en serpentant entre les arbres. Elsa s' y engage avec précaution, attentive à ne pas enfoncer ses hauts talons.... Mais il n' a pas plu depuis quelque temps et le sol est moelleux sous les pas, mais solide. Elsa se rapproche peu à peu de la maison, sa progression rendue périlleuse par le fait qu' elle met régulièrement la main devant sa lampe pour qu' on ne la voie pas de la maison . Par bonheur le chemin n' est pas situé en face de la fenêtre, mais un peu sur le côté . La maison est moins proche qu' elle ne l' aurait cru au départ ...Soudainement Elsa a plus froid, elle n' avait pas remarqué que l' air s' était rafraichi à ce point .... Est ce parce qu' elle marche moins vite ? Qu' importe, elle ne va pas rebrousser chemin si près du but sans avoir jeté un petit coup d'oeil ... La voici arrivée, elle quitte le sentier et s' avance près de la maison, qui de près et malgré l' obscurité environnante, parait plutôt délabrée . On dirait que les habitants ont du mal à l' entretenir . Elsa s' approche doucement, se colle sur le côté de la fenêtre, pas trop près à cause des toiles d' araignées qui ornent les coins de la fenêtre (beurk !) et risque un oeil à l' intérieur ....




L' homme n' est plus en vue, Elsa distingue ce qui semble être la pièce principale. Sur le mur de droite une cheminée massive abrite un feu qui dispense une lumière dansante et orangée... Un canapé lui fait face, flanqué de deux fauteuils qui semblent assez confortables. Un vaisselier, une table et une table basse complètent l'ameublement. Quelques lampes d' appoint sont allumées ici et là. Elsa allonge le cou pour essayer d' en voir plus, intriguée par la disparition de l' homme, avant de se rejeter précipitamment dans l' ombre. Il vient de ré-apparaître dans son champ de vision.

L' homme entre à nouveau dans la pièce, Elsa peut à présent le contempler de près. Et ce qu' elle voit lui fait courir des frissons de la nuque au creux des reins. Vraiment elle ne regrette pas ce petit détour. L' homme, plutôt grand, est harmonieusement bâti, des épaules assez larges, des jambes longues, des fesses musclées et un ventre ferme. Musclé mais sans excès. Elle ne distingue pas bien son visage, il se tient de profil, mais elle voit qu' il porte des lunettes et admire sa chevelure souple d' un châtain clair tirant sur le blond.

Ignorant l' admiration dont il est l' objet, l' homme traverse la pièce et va s' allonger sur le canapé. Il porte négligemment la main à son ventre, l' effleure, puis sans plus de manière attrape son sexe et entreprend de se caresser. Bouche bée, Elsa en lâche le sac et la torche qui lui échappent des mains. Ils atterrissent sur le sol avec un bruit mat. Elle sursaute, se traite intérieurement d' andouille et jette un regard inquiet à l' intérieur, prête à battre en retraite. Mais l' homme ne semble pas avoir entendu, fort heureusement, il continue ses caresses dans une posture d' abandon, la tête posée sur l' accoudoir du canapé, légèrement renversée en arrière. Esla se réjouit d' être si près, tel qu' il est installé l' 'inconnu lui fait face et elle profite au mieux, visuellement parlant, du spectacle. Fascinée elle observe le sexe de l'homme qui grandit dans sa main. Une petite voix intérieure lui souffle qu' elle ferait mieux de ramasser ses affaires pourvu que la torche ne se soit pas cassée dans le choc et de filer d' ici vite fait. Mais le frisson de l' excitation et de l' interdit se sont faufilés en elle, des picotements bien connus lui chatouillent agréablement le bas du ventre. Elle ne sent plus du tout la fraîcheur d' un seul coup, elle sent même une chaleur très agréable l' envahir par vagues, de partout. L' eau lui monte à la bouche et ailleurs sensation rendue encore plus agréable et excitante par l' absence de lingerie... " Trick or treat " dit le dicton ; la trique pas la peine de chercher plus loin, elle l' a trouvée pense-t-elle tout en souriant et se sermonnant intérieurement pour ses jeux de mots foireux. A propos de friandise, elle s' en accorderait bien une petite en guise d' apéritif ; et faute de pouvoir satisfaire sa gourmandise in situ, la belle relève sa jupe, écarte légèrement les jambes et glisse des doigts fins le long de son entrejambe humide.... Mmmmmhhh, quel soulagement, ça fait un bien fou .... Elle s' appuie avec langueur le long du mur de la maison, tout en continuant à espionner sa victime. Ses gestes s' alanguissent, elle rêve de pouvoir se laisser aller dans les bras de son amant imaginaire. Elle fait durer le plaisir, masse ses lèvres avec délices, se gardant d' effleurer son bouton qui appelle les caresses de toutes ses forces. Sous son bustier ses seins se tendent, que ne donnerait-elle pas pour sentir une bouche ou une main virile les torturer délicieusement. Elle y porterait bien la main elle-même, mais elle n' ose pas trop se dévêtir, et surtout elle se tient prête à s' esquiver à la moindre alerte. C' est déjà délicieux ainsi, chacune de ses caresses devient plus onctueuse grâce au nectar qui lui enrobe peu à peu les doigts. De temps en temps, elle tente une incursion au creux de son ventre, y enfonce deux doigts . A l' intérieur de la maison l' homme continue ses caresses viriles, son membre est tendu et bien gonflé à présent. Le doigt d' Elsa qui tournait autour du pot en douceur pour retarder l' instant fatidique s' apprête à accélérer et appuyer juste au bon endroit pour lui infliger l' estocade finale. Son ventre est tendu, son sexe palpite, elle n' en peut plus, se mord les lèvres pour ne pas gémir. Elle avance le doigt.... Son geste reste en suspend, un poigne d' acier vient de lui saisir le bras et la décolle du mur sans trop de ménagement. Elsa proteste, surprise, effrayée et surtout furieuse de s' être laissée surprendre.... Et interrompre au moment fatidique ! Dans l' éclairage de la fenêtre, elle distingue un homme, grand , brun, vêtu d' une longue cape. Le gars l' attire à lui, ouvre la porte et pousse Elsa à l' intérieur. Elle se débat, essaie de résister, tente de lui lancer un coup de pied dans les chevilles. Mais l' homme est fort malgré sa silhouette fine, il maintient fermement la diablesse et esquive l' attaque avec souplesse. C' est un drôle de duo qui pénètre dans la pièce sous les yeux médusés de l' homme allongé sur le canapé : un grand homme brun, au teint plutôt pâle, vêtu d' une cape noire .... et une sorcière échevelée, aux joues empourprées et au regard noir, le chapeau de guingois sur la tête.
Par Dkresses - Publié dans : Rêveries érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 21:00

Elsa sort de l'épicerie et resserre frileusement sa cape autour d'elle.  Elle tient à la main un sac contenant bonbons, biscuits et boisson, petite contribution à la fête d'Halloween à laquelle elle se rend ce soir. Dehors la nuit est tombée, apportant fraîcheur et un voile d'humidité impalpable. Elsa traverse la petite cour qui fait office de parking d'un pas pressé. Des voix joyeuses et des rires lui parviennent de la rue, dont la vue lui est cachée pour l'instant par les maisons hautes entourant l'épicerie. Aussitôt le seuil du parking franchi, elle se retrouve happé par une joyeuse troupe d'adolescents en délire, de plus petits déchaînés, accompagnés de quelques adultes qui tentent dans bien que mal de canaliser les bambins surexcités. Tout le monde est déguisé, qui en sorcière, en vampire, en squelette ou en citrouille ou autres montres d'épouvante… Prise dans le flot exubérant, Elsa entreprend de remonter la rue principale. Ils vont dans la même direction qu'elle. Ce n'est guère surprenant,  il n'y a quasiment que deux routes dans ce village situé en lisière de forêt, songe Elsa non sans une certaine ironie …

Elle est bien contente d'être venue passer quelques jours chez sa sœur aînée, mais pour rien au monde elle ne supporterait de venir s'enterrer ici. La campagne, elle supporte, mais  à dose homéopathique.

Ce soir pourtant, le village n'est pas sans charme, elle le reconnait. Les habitants se sont particulièrement prêtés au jeu cette année, les pelouses s'ornent de citrouilles éclairées et grimaçantes, les vérandas sont décorées de toiles d'araignée, fantômes, chauves souris, le tout baignant dans des lumières glauques du plus bel effet. Il faut dire que l'architecture du village se prête merveilleusement à l'ambiance d'Halloween. De la rue principale, où les habitations récentes entourées de jardins, côtoient les hautes demeures anciennes en pierre, partent de longs chemins s'enfonçant entre des haies feuillues… partout ce n'est qu'ombre, recoins, bosquets et allées inquiétantes échappant à la lumière orangée des réverbères…. Les enfants s'éparpillent à droite à gauche, allant sonner aux portes … On entend des rires incessants ponctués de cris perçants …

Un jeune compte Dracula d'environ 25 ans dépasse Elsa avec un sourire et un clin d'œil égrillard. Elle lui renvoie un sourire éblouissant. Il faut dire qu'avec sa cape noire doublée de satin orange, son bustier de satin noir, sa jupe en voile noir à paillettes, retombant en  lambeaux plutôt suggestifs sur ses jambes gainées de bas noirs  et ses escarpins assortis, Elsa est une sorcière très appétissante. Un chapeau pointu noir fièrement campé sur ses boucles sombres complète sa tenue.


Et personne ne devine que sous ce déguisement de sorcière affriolante, Elsa ne porte aucun sous vêtement. Un petit plaisir qu'elle aime s'accorder en secret. Elle adore sentir la caresse du vent caresser ses jambes, remonter sous ses jupes  et s'engouffrer là où vous savez. D' ailleurs ce soir la fraicheur environnante  commence à s'installer sous ses vêtements, lui procurant les plus délicieuses sensations….

La petite troupe parvient à un embranchement, Elsa prend à droite, laissant ainsi une grande partie du cortège qui continue vers la gauche, dans la rue principale. Quelques ados sont encore avec elle, la devançant un peu, leurs silhouettes s'éparpillent dans les halos orangés des lanternes à l'ancienne bordant la route. Ils s'arrêtent  à un portail,  sonnent… Elsa arrive à leur hauteur quand elle pousse soudain un hurlement et fait un bond de côté, imitée par les adolescents… Avant que tout le monde n'éclate de rire. Embusqués près du portail, abrités des regards par le mur de la clôture, deux jeunes d'environ dix sept ans, attendaient, tapis dans l'ombre…. Au coup de sonnette ils ont surgit comme des diables par-dessus le mur, avec force hurlements, aspergeant leurs victimes de serpentins en aérosol.

Elsa échappe de peu au désastre, mais les ados en ont plein les cheveux et les habits, pour la plus grande joie des deux farceurs.

Riant encore, Elsa reprend sa route, pour bientôt tourner à droite, empruntant un chemin qui conduit à la forêt…. Ici règnent le silence et l'obscurité, la commune n'ayant pas jugé utile d'équiper le chemin de réverbères. A cet endroit,  le rue longue des jardins obscurs et silencieux, les maisons sont en retrait de la route… Seul le martèlement de ses talons sur le bitume lui tient désormais compagnie. Inconsciemment, la jeune femme  accélère le pas. Elle sort la lampe de poche dont elle a eu la prudence de se munir.

Elle a hâte d'arriver maintenant, heureusement la maison de sa sœur n'est plus très loin, à 300 mètres tout au plus … de là ils repartiront tous chez les amis qui organisent la  soirée.

Elsa se réjouit à cette idée, elle  espère bien qu'il y aura là quelques célibataires potables et divertissants, et pas seulement les ancêtres qui peuplent le quartier où habite sa sœur. Elle ne voudrait pas paraître désobligeante mais elle n'a pas fait 300 km pour se laisser périr d'ennui dans ce trou …

Elle est presque arrivée,  les maisons ne bordent plus que le côté gauche de la route maintenant, sur la droite s'étend la forêt, sombre et vaguement inquiétante… dans la nuit les moindres bruits y résonnent, amplifiés, prenant des proportions exagérées. Les bois craquent. Elsa a même déjà entendu un hibou, alors qu'elle fermait les volets. Elle songe que si elle devait vivre ici, elle aurait les nerfs en pelote en peu de temps. Non, décidément, rien ne valait cette bonne vieille ville de Tours.

Plus que quatre maisons et elle est arrivée. Elle resserre frileusement les pans de sa cape autour d'elle… et s'immobilise soudain.  Son attention vient d'être attirée par une lumière, sur la droite, un peu plus loin, dans les bois … elle distingue une silhouette derrière un carreau. Bizarre, elle n'avait jamais remarqué qu'il y avait une maison à cet endroit. La lumière est bien nette pourtant, la silhouette passe à nouveau dans son champ de vision. Bien qu'un peu éloignée, Elsa distingue parfaitement que c'est un homme, et il est … complètement nu lui semble t il ! Elsa hésite une fraction de seconde …. Elle n'est pas très en avance…  Hésitation de courte durée, elle n'est à 5 minutes près et brûle de satisfaire sa curiosité d'un peu plus près. Il n'y a pas que les hommes qui ont un petit côté voyeur, songe la coquine en riant sous cape. Et si l'occasion se présente d'aller regarder de plus près un beau spécimen de mâle, elle ne va pas s'en priver.

Par Dkresses - Publié dans : Rêveries érotiques
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Jeudi 6 novembre 4 06 /11 /Nov 09:33
Leurs corps reprennent une danse lente, langoureuse .... Laure enlace son amant, caresse son dos et ses reins. Son visage se trouve enfin dans la lumière, elle caresse sa joue, ses lèvres, leurs bouches se fondent en des baisers passionnés. Ils font ainsi l' amour longuement, langoureusement, Laure sent à nouveau monter le plaisir, et ils jouissent ensemble, mêlant leur plaisir et leurs cris.
Ils se laisser rouler ensemble sur le côté, étroitement enlacés, échanges des baisers tendres, des caresses apaisantes. Ils sont épuisés, repus, rassasiés. Laure couvre le torse de Vyc de baisers tendres, celui-ci caresse sensuellement son dos, ses fesses ..... au bout dun moment, Laure se retourne et se blottit tout contre Vyc, le dos collé contre son torse. Vyc enlace la jeune femme, leurs mains se nouent ... Silence ... ils sont bien ... Vyc sent le sommeil le gagner.
Laure s' agite légèrement. " Tu n' as pas soif ? "
Vyc sourit, il boirait bien un verre d'eau, en effet.
Laure se lève, passe brièvement dans la salle de bains pour se rafraichir un peu, puis file à la cuisine. Depuis la chambre, Vyc entend des verres teinter, l' eau couler, le bruit d' un tiroir qu' on ouvre, un léger remue ménage. Qu' est ce qu' elle peut bien faire ? Elle n' est quand même pas en train de leur préparer à manger à cette heure ci ? Il sourit, il y a des femmes qui meurent de faim après avoir eu un orgasme, Laure serait elle de celles là ?
La voici qui revient avec une bouteille d' eau et deux grands verres, elle en remplit un et le lui tend, s' en verse un autre, le boit lentement et pose le verre sur la table de chevet.
Puis elle va au pied du lit, s' affaire encore un instant. Vyc commence à se sentir légèrement agacé. Qu' est ce quelle fabrique encore ? Il aimerait bien dormir, maintenant ! " Quech que tu fais ?" , demande t il, l' articulation légèrement brouillée par le sommeil naissant.
" Rien, je cherchais juste un mouchoir ", répond Laure, souriante.
Sur ces paroles, elle se met à nouveau au lit et vient se pelotonner contre Vyc. Il repousse légèrement ses cheveux, l' embrasse dans le cou, sur l' épaule ... Soupirs de bien être ... ils sendorment ...
Vyc est le premier à se réveiller. Il contemple Laure, encore plongée dans le sommeil. Il a envie de faire l' amour, encore, avant de partir, mais décide de la laisser dormir. Puis, finalement, c' est peut être moins triste de ne pas se dire au revoir... rester ainsi sur le souvenir de leur étreinte et de leur nuit dans les bras l'un de l'autre... il pose un tendre baiser sur l' épaule de Laure, remonte la couette pour quelle n' ait pas froid.
Il enfile ses habits qu' il a laissé choir la veille au soir au pied du lit. Il se douchera chez lui, cest à 10 minutes, inutile de faire du bruit ici et de réveiller Laure. Il va dans l' entrée, il sait que Sonia y laisse toujours un bloc et un crayon. Il écrit un petit mot pour Laure. Il a très envie de la revoir, mais peut être préférera t elle réserver cette nui là comme étant unique, la réalisation dun fantasme.
Il écrit rapidement :
" Laure,
Merci pour cette nuit merveilleuse.
Si tu veux en rester là, je respecterai ton choix.
Mais j' aimerais beaucoup te revoir. Si tu en as envie, appelle moi. Vyc
Suivi de son numéro de portable.
Il détache la feuille du bloc, puis va dans la cuisine, enfile ses chaussures, prend des ciseaux. Il sort dans le jardin, la fraicheur matinale le fait frissonner. Rapidement il coupe quelques fleurs, puis rentre à l' intérieur. Il dépose le bouquet dans le verre, sur la table de chevet, et le papier plié tout à côté, bien en évidence.
Un dernier baiser sur la tempe de Laure, et il s' en va.

Il retrouve sa voiture, garée non loin de là. Il porte la main à la poche de son jean, il s' en grillerait bien une petite. Il est arrivé à sa voiture, il l' ouvre, le paquet à la main, s' installe à l' intérieur. Il ouvre alors le paquet de cigarettes. Et là, il découvre, soigneusement plié, un petit papier.
Vyc,
Cette nuit a été absolument fabuleuse.
Je te remercie.
Jaimerais qu' on se revoie, je te laisse mon numéro. Laure

Elle est maligne en plus ! Elle n'a pas fait l'erreur de glisser le papier directement dans la poche de son jean, des fois qu'il partirait directement au lavage.

Vyc démarre, un large sourire aux lèvres.


Dkresses - octobre 2008





Par dkresses - Publié dans : Rêveries érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Jeudi 6 novembre 4 06 /11 /Nov 09:29
Allongée sur le côté, Laure a encore le ventre crispé, le coeur battant à tout rompre et l' esprit embrumé. Le gode sort de son ventre dans un glissement mouillé, lui engendrant d' ultimes frissons. Elle gémit. L' inconnu pose une main légère au creux de la taille de Laure, sans insistance aucune. Il ne hâte rien, la laisse tranquillement profiter de ce petit moment où on est encore entre deux mondes.
Les yeux fermés, Laure apprécie le contact de cette main douce qui maintient un lien entre eux tout en la laissant savourer les dernières bribes de sa jouissance. Elle pose sa main sur celle de l' inconnu et l' enserre d' une pression légère.... Elle voudrait lui dire combien elle a aimé se laisser guider par cet homme, allongé si près d' elle, au point de sentir la chaleur de son corps dans son dos, et pourtant sans contact charnel, le seul lien véritable entre leurs deux corps étant le gode et un contact furtif de sa main de temps à autre.
Les battements de son coeur retrouvent peu à peu une fréquence plus normale, dans son ventre le plaisir se diffuse, se muant en un bien être doux et chaud.... et l' envie, revient, à nouveau, aussi, le retrait du gode a laissé son ventre vide, comme dépossédé.

Mais Laure a envie de Lui, maintenant, de son bel inconnu, elle veut le toucher, le serrer dans ses bras, goûter ses lèvres et sa peau et le recevoir en elle, sentir son sexe chaud et dur palpiter au plus profond d' elle. Sans lâcher la main de l' inconnu, Laure se retourne et c' est tout naturellement qu' elle vient se blottir tout contre son amant.
Ils s' enlacent, elle approche son visage et leurs lèvres se trouvent. Baiser doux dans un premier temps, juste un baiser presque timide sur les lèvres, puis aussitôt leurs bouches se collent, Laure entrouvre les lèvres et sa langue impatiente part à la rencontre de celle de l' inconnu, tout aussi fiévreuse. Le baiser est passionné, charnel, du fait de la longue attente qui l' a précédé et de l' intensité du moment qu' ils viennent de vivre. Evocateur du désir qui les anime et des jeux à venir.

Laure se rapproche encore de l' inconnu, se presse contre lui, avide de sentir sa chaleur contre ses seins, son ventre, ses jambes ... Les mains de l' homme la caressent langoureusement, éveillant des frissons dans son dos, au creux de ses reins, sur ses hanches, ses cuisses, ses fesses ....
Tous les sens en éveil, encore aiguisés par la pénombre de la chambre, Laure est assaillie par de multiples sensations. Sa bouche collée à celle de l inconnu, elle savoure la chaleur et la douceur de ses lèvres, le goût de ses baisers, alors que leurs langues dansent passionnément sans pouvoir se rassasier. Elle s' enivre des fragrances subtiles de son Eau de toilette, aux notes légères et fraiches, au parfum d' agrumes ... qui se mêlent à quelques effluves subtiles de sa mousse à raser. Sous ses mains elle découvre le grain de sa peau, l' effleure de caresses légères et sensuelles, où le désir le dispute à la pudeur, encore.... Elle découvre ainsi la texture soyeuse de ses cheveux, la douceur de ses joues rasées de prêt, l'étendue lisse de son dos, les reliefs plus marqués de son torse recouvert d'une fine toison si sensuelle .... Leurs lèvres se sont séparées, ils échangent maintenant des baisers dans le cou, sur les épaules, le torse et la naissance des seins, des murmures complices où Laure entend enfin la voix grave de son amant. Laure pose la main sur la cuisse de son amant, la caresse longuement avant de remonter sur ses fesses. Elle prend garde de ne pas toucher son sexe, pas encore, tous deux prennent plaisir à faire durer ce jeu, à la fois postlude et prélude à des jeux plus intenses. Mais elle ondule suavement des hanches, frottant délicatement le satin de sa nuisette contre le membre érigé de l' homme. A travers ce tissu si sensuel, il sent la chaleur et les contours du ventre de Laure.
Elle juge qu' il est temps denlever la nuisette maintenant et de continuer ces caresses peau contre peau.

Mais, devinant, ses intentions, son mystérieux amant attrape son poignet et interrompt son geste. Laure est surprise, lui, avec douceur et fermeté, l'invite à se mettre à quatre pattes, le visage tourné vers le miroir de l'armoire, à gauche du lit. Puis il allume la lampe à LED fixée au chevet, dirigeant le faisceau lumineux de façon à éclairer le corps de Laure et son visage. Durant quelques secondes, toutefois, la lumière bleutée éclaire une gourmette, Laure a juste le temps d'entrevoir un prénom : Vyc.
Dans le miroir, Laure se contemple, l'arc fin de ses sourcils, ses yeux brillants, ses cheveux épars, ses épaules rondes et ses seins généreux en partie encore dissimulés par la nuisette mais dont le tissu révèle parfaitement les formes et les pointes érigées. Derrière elle se trouve l'homme dont elle ne distingue que le bas du corps et le torse, son visage demeurant noyé dans l'ombre. La scène est très excitante, mais Laure aimerait bien voir le visage de cet homme, elle tend la main vers la lampe. Vyc lui saisit prestement le bras et le ramène dans son dos, en homme peu habitué à s'en laisser compter.
Laisse toi faire , lui murmure t il simplement à l'oreille .... Laure sent aussitôt une vague d'excitation l'envahir, crisper doucement son intimité et sourdre hors de son corps en un élixir tiède. Docile, elle se positionne de nouveau à quatre pattes, pleine d'attente et d'envie.

Vyc pose les mains sur la nuisette de Laure, au niveau des fesses. La chaleur des mains masculines provoque de délicieux frissons dans le corps de la jeune femme. Vyc entreprend de langoureux massages, caressant les rondeurs charnues de Laure, remontant peu à peu vers les reins, entrainant dans ses gestes le tissu satiné, jusqu' à dévoiler complètement les fesses de la jeune femme, relevant la nuisette sur ses reins.
Il se penche alors, place ses mains à l' intérieur des cuisses de Laure....frissons.... pour l' inviter à les écarter un peu plus. Elle s'exécute, frémissant d' envie, gémissant presque d' anticipation. Elle se cambre, s' offre, ouverte, mouillée et frissonnante. Vyc remonte lentement ses mains sur la face interne des cuisses de Laure, frôlant la peau délicate, il souffle légèrement sur la peau, ravi de la voir frémir. Puis , sans prévenir, il colle ses lèvres contre le sexe offert et enfonce d' un coup sa langue aussi loin qu' il le peut. Laure pousse un cri de plaisir et de surprise, toutes ses chairs se contractent et son ventre laisse échapper une petite giclée de plaisir.
Vyc enlève sa langue et se lance à l' assaut de l' intimité de Laure, léchant, fouillant, alternant sans répit douceur et fougue, explorant les moindres replis de l intimité de la jeune femme.
Après quelque minutes de cette douce et affolante torture, Vyc se redresse, redresse Laure et fait glisser les bretelles de la nuisette sur les épaules de la jeune femme, dégage le décolleté, dévoilant le haut des seins mais laissant pour l' instant les mamelons juste à la lisière du décolleté. Il empaume alors les seins par dessus leur écrin de satin. Puis, plaquant le dos de Laure contre son torse, il commence à lui caresser les seins, d' abord en douceur puis plus fermement, faisant rouler les mamelons entre ses doigts.

Dans le miroir, Laure contemple ses seins, autant dévoilés que cachés, emprisonnés dans les mains viriles qui se font de plus en plus exigeantes. Vyc n'hésite pas à pincer légèrement les mamelons. Dans son dos, Laure sent la force virile du corps de Vyc, sa chaleur, ainsi que son sexe durci, tendu, qu' il frotte contre ses lèvres mouillées. Elle devient folle de désir. Vyc joue subtilement, quand il accentue le pression sur les mamelons, les frottements de sa verge se font légers, quand il relâche les mamelons, il intensifie ses va et vient contre le sexe de Laure.
Il colle sa bouche contre son oreille, Laure perçoit son souffle chaud et court au creux de son oreille, le contact de ses lèvres mouillées, sa voix grave qui lui murmure des mots excitants. Laure gémit de plus en plus fort, elle est d' autant plus excitée par ce corps à corps torride et sulfureux qu' il succède à de longs moments où ils se sont à peine touchés.
Vyc délaisse un instant les seins de Laure pour caresser son ventre, couvre son cou et sa nuque et ses épaules de baisers chauds et mouillés. Puis dun geste sûr, il lui enlève sa nuisette. Il ramène aussitôt la jeune femme tout contre lui, empaume à nouveau ses seins, mais cette fois c' est peau contre peau que le jeu reprend. Laure est électrisée, à la merci du moindre geste de son amant, son corps affolé va au devant du corps de Vyc, brûlant de désir, réclamant des caresses, une possession enfin .... elle n' en peut plus, elle n' a jamais encore eu autant l' envie d'être prise, là, maintenant, sauvagement !
Ses seins sont raidis, tendus à lextrême, le désir est tel qu' il lui fait mal. Abandonnant toute pudeur, elle le supplie : Prends moi !

Les mains masculines ont emprisonné les seins de laure et tout doucement, lentement, Vyc en presse les tétons .... Tout en la pénétrant doucement .... Il sait doser ses mouvements, ajuster la pression de ses doigts jusqu' à ce que se soit sensible sans être douloureux, et la pénétrer juste de quelques centimètres, lentement, pour lui laisser apprécier la progression de ce sexe qui l' investit. Puis il relâche la pression, ressort presque complètement, tout aussi lentement quil est entré, ne laissant que son gland à l' entrée de l' antre de la jeune femme. Il recommence ce jeu affolant plusieurs fois, Laure est déchaînée, elle se déhanche, cherche des pénétrations plus profondes, plus fortes. Elle est sur le point de jouir, elle le sent, mais son amant joue avec son plaisir .... les seins de Laure sont devenus hyper sensibles, Vyc les presse, d' un coup, un peu fermement ... juste au moment où Laure va protester oscillant entre le plaisir et une très légère douleur, il relâche les mamelons et donne un cou de rein. Il pénètre Laure entièrement, de toute la longueur de sa verge. Il s' enfonce, d' une longue et unique poussée langoureuse, jusqu' à ce que son gland bute dans le fond du vagin de Laure. Elle crie, éperdue de plaisir par ce sexe qui l'enflamme et la comble Il effectue quelques va et vient lents et profonds, tout en caressant tendrement ses seins. Puis il s' immobilise, les pince à nouveau, relâche et reprend des va et vient plus rapides.... Laure n' en peut plus, elle jouit d' un orgasme dévastateur qui la fait trembler de la tête aux pieds. Vyc la remet alors à quatre pattes, puis la saisit fermement par les hanches et, sans lui laisser reprendre son souffle, entame une série de va et vient soutenus. Ses mains attirent les hanches de Laure vers lui avec des gestes décidés, ses coups de reins sont puissants. Laure gémit, crie , se tord de plaisir, son ventre, son sexe se crispent violemment, l' orgasme est si puissant qu' il lui serre le ventre et le coeur comme un étau. Elle jouit en une série de longs cris et de longues contractions.

Vyc a ralenti ses mouvements, ses va et vient sont légers maintenant, pour accompagner Laure dans son plaisir jusquà lultime secousse.
Il s' est retenu, il ressort et allonge doucement Laure sur le dos, lui relève les jambes et la pénètre à nouveau.

à suivre ....
Par dkresses - Publié dans : Rêveries érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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